Le Parti de la renaissance nationale (PAREN), une voie originale de développement a organisé une conférence publique le 29 octobre au collège Sainte Marie de Tounouma pour faire le bilan du parti aux militants de Bobo-Dioulasso.

La journée du 29 octobre n’a pas été de tout repos pour le fondateur du PAREN, le professeur Laurent Bado. En effet, c’est la troisième conférence qu’il a animée à Bobo-Dioulasso, après Gaoua et Banfora. C’est par des chants marquant les douze ans d’existence du parti que cette conférence a débuté. La coordonnatrice régionale du parti Sanou Odette a au nom du bureau politique national présenté les excuses à l’assistance après le « léger retard » qu’a connu le démarrage de la conférence et souhaité la bienvenue à tous. « Le bilan du PAREN » c’est sous ce thème qu’était placée la conférence. Par ailleurs, le bureau provincial composé de sept membres a été présenté aux militants. Le thème a été traité en trois parties : Pourquoi le PAREN ? Qu’a t-il fait pour le pays ? Et que propose-t-il pour le développement du Burkina Faso ?

En effet, selon son fondateur l’historique de la création du parti remonte jusqu’à l’époque coloniale. C’est « en 1958 que la Haute-Volta a été proclamée République et les colons avaient fondé le développement de la Haute-Volta sur les potentialités agricole, pastorale et le labeur des hommes », dit Laurent Bado. Après cette période à l’indépendance, plusieurs régimes politiques se sont succédés à la tête du pays. « Et chaque pouvoir a travaillé selon ses compétences, mais n’a pas pu amorcer un véritable développement de la Haute-Volta encore moins éradiquer la faim », selon Laurent Bado. « En 1994, note le conférencier, plus de 44 % de la population burkinabè vivait en-dessous du seuil de la pauvreté, ensuite ce seuil a progressé au cours des années 2000 pour atteindre 46 % en 2003 par la paupérisation des couches sociales alors qu’une minorité a les moyens ». En plus au classement mondial du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Burkina a occupé le 161 rang en 2010. C’est constatant que le Burkina Faso n’a pu se développer malgré le potentiel humain et agricole que le PAREN depuis sa création le 24 septembre 1999 s’est engagé dans la voie originale de développement. Selon Laurent Bado, le PAREN a mené plusieurs actions en faveur du développement du Burkina. Il s’agit entre autres de la conscientisation de la jeunesse afin quelle puisse participer à la gestion des affaires de l’Etat ; de l’exaltation d’une société libérale plus juste et démocratique ; de l’anti-impérialisme et le capitalisme. Au plan politique Laurent Bado s’est battu pour le regroupement de l’opposition burkinabè ; puis en 2005 il a proposé une candidature unique pour l’opposition. Aussi 9 propositions de loi ont été soumises à l’Assemblée nationale malheureusement aucune proposition de loi n’a été votée. Selon lui, le pouvoir de la 4^ème République a fait du Burkina Faso « tous pour un ».

Pour amorcer un véritable développement social et économique du Burkina Faso, le PAREN par la voix de son fondateur souhaite une fois au pouvoir, fonder son projet de société sur un certain nombre de domaines dont le développement de l’agriculture et de l’élevage, l’industrie, le commerce. L’agriculture et l’élevage qui selon lui, vont permettre le développement de l’industrie, et partant du Burkina où l’autosuffisance alimentaire sera assurée.

Bilan de Laurent Bado a Bobo

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